Le manifeste Désirée
Désirée, fleuriste engagé
"Désirée sème les fleurs libres et engagées. Partie prenante d’une filière horticole sinistrée, Désirée emmène les citoyen.ne.s vers le retour de la fleur locale. A travers des lieux de vie, du champ au café-fleuriste, Désirée fait bouger la filière fleurs pour promouvoir une meilleure qualité de vie, chez soi comme en plein air."
Désirée, c'est d'abord l'envie de comprendre la filière horticole française, et de rapprocher les producteurs des fleuristes.
Parce que les fleurs coupées nous paraissent naturelles et fragiles, on peine à les imaginer dans un contexte d’agriculture mondialisée, impliquant traitements chimiques et transports réfrigérés.
C’est pourtant le cas pour la grande majorité de celles vendues en France : seulement 15 % des fleurs coupées sont produites dans l’Hexagone ; le reste provient non seulement de Hollande, mais aussi du Kenya, d’Éthiopie, d’Équateur, de Colombie… Aux Pays-Bas, les fleurs sont produites dans des serres chauffées et éclairées jour et nuit. Cela rend leur bilan carbone bien plus lourd que celui des roses kenyanes produites en plein champ et pourtant transportées par avion pour rejoindre le marché de gros hollandais d’Alsmeer, où la production en provenance du monde entier est dispatchée dans toute l’Europe. La culture des fleurs en plein air n’est pas bénigne pour autant : l’utilisation massive de pesticides, par du personnel pas toujours bien protégé, a des impacts sociaux et environnementaux lourds*. La production industrielle des fleurs coupées est particulièrement gourmande en pesticides : selon l’Office hollandais des statistiques, on utilise 6,9 kg de pesticides par hectare de maïs contre 86 kg par hectare pour des roses et presque 100 kg pour un hectare de bulbes de lys. Produites de manière industrielle, les fleurs coupées représentent une menace pour les personnes qui les manipulent quotidiennement, ouvriers horticoles, bien sûr, mais aussi fleuristes.
C’est pourtant le cas pour la grande majorité de celles vendues en France : seulement 15 % des fleurs coupées sont produites dans l’Hexagone ; le reste provient non seulement de Hollande, mais aussi du Kenya, d’Éthiopie, d’Équateur, de Colombie… Aux Pays-Bas, les fleurs sont produites dans des serres chauffées et éclairées jour et nuit. Cela rend leur bilan carbone bien plus lourd que celui des roses kenyanes produites en plein champ et pourtant transportées par avion pour rejoindre le marché de gros hollandais d’Alsmeer, où la production en provenance du monde entier est dispatchée dans toute l’Europe. La culture des fleurs en plein air n’est pas bénigne pour autant : l’utilisation massive de pesticides, par du personnel pas toujours bien protégé, a des impacts sociaux et environnementaux lourds*. La production industrielle des fleurs coupées est particulièrement gourmande en pesticides : selon l’Office hollandais des statistiques, on utilise 6,9 kg de pesticides par hectare de maïs contre 86 kg par hectare pour des roses et presque 100 kg pour un hectare de bulbes de lys. Produites de manière industrielle, les fleurs coupées représentent une menace pour les personnes qui les manipulent quotidiennement, ouvriers horticoles, bien sûr, mais aussi fleuristes.
Chez Désirée, nous avons décidé de travailler à 100% avec des producteurs tracés et visités en France ou à proximité immédiate, en contrôlant le respect de normes environnementales et sociales recensées dans notre cahier des charges. Les producteurs horticoles français sont en danger : nous en avions 4000 dans les années 80, il en reste 350 aujourd'hui.
Pour préserver ces savoir-faire, il est urgent de s'engager dans le soutien des producteurs et le respect de la saisonnalité des fleurs.
*on met de jolies couleurs pour faire passer ça mieux.